J'écris cette fan-fic pour ceux qui, prennant la peine de suivre ce qui se passe sur le forum, ont peut-être remarqué mon tout nouveau PNJ, REquiem, que je vais ici vous exposer. Il faudra attendre un peu pour une description pure et dure. En effet elle n'est pas tout à fait au point...
Le ciel ce jour-là n'avait rien de comparable à un ciel ordinaire : des traînées noires l'assombrissaient, le soleil n'était qu'une imposante tâche blanche et aveuglante, la couleur céleste était grise, d'un gris sinistre hésitant entre la lumière et l'obscurité. A perte de vue, du sable et des arbnres morts depuis des dizaines d'années. Des ruines parsemaient par endroit l'étendue sinistre. Au beau milieu, on apercevait une silhouette, les cheveux rabattus sur le visage, la démarche titubante. Cette silhouette avait passé le dernier mois à fuir, aussi loin, aussi vite qu'elle le pouvait. La fillette ne l'avait pas suivit. Finalement, après s'être arrêtée, elle se laissa tomber dans un long et profond soupir, ne produisant en s'écrasant au sol qu'un léger bruit mât, répandant un petit nuage de sable. Lorsque le soleil se faisait plus clément, on apercevait dans son intégralité le jeune homme qui était cette silhouette : une chemise sale et trempée de sang, des cheveux azurés collés sur son visage par l'abondance de source de vie séchée. Lorsqu'elle se retourna, pour faire face au soleil glacial, on apercevait entre ses cheveux bleus deux grands yeux cernés , eux aussi de couleur saphires. Ils étaient emplis de larmes. On voyait sur sa chemise une grande entaille au niveau du coeur. Sous cette entaille, une immanse cicatrice qui brillait de multiples tons pourprés. Son coeur de pierre était fissuré à jamais...
Malgrès son apparence qui laissait deviner un jeune homme de 17 ans, il n'en n'avait en réalité que 10...Son visage était figé dans l'horreur et la pitié, encore trempé de sang et de larmes...On aurait dit un enfant abandonné par ses parents, pleurant à chaudes larmes, tantôt de peur, tantôt de haine, de colère, de fureur...Soudain apparut à ses côtés une épée, dans une grande volute noire. Une épée étrange, tant par son origine que par son apparence. En effet, elle n'était pas composée d'un métal ordinaire, mais de ce que nous appelons aujourd'hui carbone. Toute l'épée, y comprit la garde, était faite de ce même métal. La lame tourmentée, encerclée de deux serpents de métal qui montaient de la garde jusqu'à la pointe de la lame annoncait une mort sinistre et douloureuse à qui croisait son fil. L'enfant saisit l'épée et la serra contre lui, avec toute sa force...
Il la revoyait encore, la fillette aux cheveux noirs, dans cette pièce obscure d'où on entendait l'orage qui grondait dehors, et la plui qui battait le sol avec force....Elle lui disait qu'il ne devait pas tuer les humains, ces impurs, qu'être Homonculus n'était pas un motif vallable pour se permettre de donner la mort sans raison. Il lui avait répondu que les humains ne méritaient pas de vivire, que c'est eux qui avaient organisés leur propre mort, en créant son coeur, la pierre philosophale. Les impurs se tuent dèja entre eux, lui ne fait qu'accélerer la chose, jusqu'à ce que sa soif de vengeance ne soit assouvie, jusqu'à ce que sa pierre, réceptacle des morts, ait suffisamment tué.
"Je suis un force-vivre, avait-il dit. Je ne vis pas, je subis ma déstinée."
Semblant horrifiée par ses paroles, la fillette créa, en même temps que le tonnerre hurla, une immense faux entre ses mains, avec laquelle elle lacéra entièrement le corps de l'enfant, jusqu'à ce qu'il soit maintenu au sol.
"Han...Ar...Arrêtes !..Pitié !!"
La fille ne voulait rien entendre. Ses membres repoussaient, accroissant toujours plus la douleur à chaque fois qu'ils se faisaient déchiqueter. Enfin, lorsque son coeur, sa pierre philosophale, fut à vif, la faux se changea en épée, et alla se ficher droit dans son coeur. C'est alors qu'elle revint à lui. Son épée, celle à l'étrange métal, celle dont la lame insufflait la force de tuer, apparut à lui, sans qu'il ne s'en rende compte, et sectionna en deux l'épée matérialisée, avant de disparaître de nouveau dans une fumée noire. UN éclair terrible scinda à travers la fenêtre, produisant une lumière aveuglante. L'enfant saisit le peu d'épée qui était encore en lui, la projeta de toutes ses forces sur la fillette, avant de se relever. Il ne sait pas ce qu'il est advenu de la peste noire, lui, il courait, il a traversé le mur en le brisant, il ne s'est pas arrêté, il était mort de peur à l'idée qu'elle ne revienne. Il pleurait toutes les larmes de son corps.
Il a fuit un mois durant, sans jamais s'arrêter, pour finalement arriver là, où le ciel hésite encore et toujours entre lumière et ténèbres, où le soleil n'est qu'une tâche blanche aveuglante, où la mort s'étend à perte de vue.