Le début d'une nouvelle vie.

L'air chaud du matin, assez agréable en cette saison, poussa Havoc à se lever de bonne heure ... A sept heures et demi déjà, il était dehors, se promenant, les mains dans les poches, une cigarette à la bouche ... Il songeait à la nouvelle vie qui l'attendait .. Il avait été millitaire sur le Front Est pendant plus de deux ans, et il avait maintenant l'opportunité de gravir les échelons. Ses cheveux blonds se levaient légèrement sous l'effet du vent, un vent chaud, lui aussi .. Il s'était habillé en civil. Cela faisait bien longtemps qu'il ne s'était pas revêtu de son jean bleu pâle et de sa veste en cuir ... Il ne portait aucune arme sur lui, ce qui était une erreur de sa part, mais que pouvait-il bien lui arriver ? Dans deux heures, il irait chercher ses affaires, pour partir encore une heure plus tard .. Tout se passerait bien, aucun imprévu n'arriverait, pour troubler sa joie ... Mais il se trompait .. Il venait à peine de tourner à l'angle de la rue qu'une voiture s'arrêta, juste devant lui ... Un homme en costume (qu'il reconnut comme étant celui de l'armée) sortit de l'engin, les bras dans le dos. Havoc, machinalement, se mit au garde à vous ...

" Rompez. "

Havoc ne le reconnut que grâce à sa voix ... Son ancien chef de division, qu'il n'avait plus revu depuis presque deux années, se tenait devant lui. Il savait que quelque chose clochait ... Celui-ci ne se serait jamais déplacé spécialement pour lui annoncer une bonne nouvelle, il ne souhaiter que l'enfoncer dans sa situation .. Méfiant, il demanda ...

" Que me vaut cette visite ?

- Suivez moi, Sous-Lieutenant Havoc "

Il savait qu'il ne devait rester là ... Il fit mine de le suivre, monta dans la voiture, mais au moment où celle-ci démarra, il sauta par la fenêtre, et s'enfuit en courant ... Il passa directement par son domicile .. Il ouvrit la porte à la volée, monta les marches de l'escalier quatre à quatre, puis ouvrit la porte de sa chambre .. On aurait pu croire qu'une bombe avait éclatée ici-même, tellement elle était en désordre .. Il ouvrit sa valise, sortit son fusil M16, et se retourna vers la porte ... Au même moment, il entendit une marche de l'escalier craquer ...

" Reculez, ou je vous abat comme des chiens ! "

Il prit son sac de voyage par une bretelle et le mit sur son dos .. Plus un bruit ne provenait de l'étage en dessous .. Il recula silencieusement vers la fenêtre, tout en gardant un oeil sur la porte de sa chambre .. Il l'ouvrit, sans aucun bruit, puis s'y glissa discrètement .. Il se mit à courir à toutes jambes vers la gare .. Il fut surpris de constater qu'il l'avait atteinte sans aucun problèmes ... Poussant un soupir de soulagement, il entra dans l'immense batiment, et regarda son ticket ...

* Midi moins le quart ... Il me reste une bonne heure avant que mon train ne décolle (je sais, sa décolle pas) ... Quai numéro seize .. Je vais attendre là-bas .. *

Il se faufila dans la foule, et trouva un banc sur lequel s'asseoir .. Son arme était caché maladroitement son sa veste ... Certaines personnes pressaient le pas en passant devant lui, surement effrayé par le fusil ...

( Juste une précision : mon perso est la mère adoptive de Roy, mais à part Riza Hawkeye personne n'est au courant. En revanche , ton perso a pu déjà l'apercevoir, ça te va ?)

Soraya vit une grande silhouette armée entrer dans le wagon. Elle le reconnut aussitôt.
* Tiens mais c'est le sous-lieutenant Havoc. Je me demande s'il va se souvenir de moi.* se dit-elle.

Enfin il la connaissait de vue, mais ignorait qui elle était. Soraya était proche de Roy Mustang. Cependant, personne au juste ne savait quel lien les unissait. La jeune femme avait l'air d'une adolescente de seize ans, habillée normalement.
Ses très longs cheveux noirs étaient noués en deux nattes, et elle était pieds nus. Soraya regarda Jean s'installer pas bien loin.

* Son fusil est sorti et il a l'air tendu. Il a du lui arriver quelque chose. * observa l'homonculus.
Comme c'était un subordonné de son fils, et celui en qui il avait le plus confiance après Riza, Soraya se tint prête à lui venir en aide en cas de besoin.

Soraya prit un livre qu'elle ouvrit, et y mit le papier pour répondre.
* Je vais bien. Si jamais tu as besoin d'aide je serais là.*

Elle plia discrètement le papier. Havoc ne connaissait pas son pouvoir, juste qu'elle était un homonculus et son prénom. Elle s'étira, juste au moment où le grand blond revenait. Soraya fit mine de le heurter avec son bras et laissa choir la boulette de papier dans sa poche.
" Oh excusez-moi." dit-elle.

Elle croisa ensuite les bras, et regarda le paysage.

La porte du wagon se mit brusquement à s'agiter alors que quelqu'un la poussait de l'épaule de toutes ses forces. Après quelques secondes d'arrêt la porte s'ouvrit sur un jeune homme rouge de honte de ne pas avoir aperçu le petit panneau "tirer" à coté de la poignée. Il s'assit près d'une fenêtre, non loin de l'endroit ou se tenait Havoc. mal à l'aise, il gardait sa valise sur ses genoux, les mais posées dessus. Les yeux fixés sur le sol, il se remémorait les derniers instants passés avec la vieille dame qui l'avait recueilli il y a quelques semaines de cela. En voyage à Aquroya, elle l'avait trouvé sur la plage aux premières lueurs de l'aube, apeuré, serrant contre lui un livre à la couverture élimée. Elle l'avait ramené avec elle dans sa villa et lui avait appris tout ce qu'il y avait à savoir, se doutant à peine de sa nature. Castilde, quand à lui, avait effectué de menus travaux en change du gite et du couvert. Quand il avait fait par à sa logeuse de son envie de découvrir le monde, elle avait vidé la banque des maigres économies que feu son mari et elle avait fait durant toute leur vie pour lui permettre de partir. L'argent liquide était au fond de sa valise, accompagné de quelques vêtements et du livre que Castilde gardait toujours avec lui.

Pensant s'être fait oublier, l'homonculus releva la tête et chercha des yeux si il n'y avait pas quelque chose à lire de disponible.

" J'attends." répondit simplement Soraya.
Un nouveau venu était entré, visiblement mal à l'aise. La brunette s'étira de nouveau. Ce faisant son t-shirt remonta, révélant ses cercles rouges sur le ventre.

Le gars répéré par Havoc avançait vers eux. L'homonculus du métal afficha un calme olympien, quelque peu blasé. Ca faisait la deuximèe fois en peu de temps qu'un problème survenait alors qu'elle prenait le train.
Au moins ça pimentait le voyage ...

Castilde capta l'espace d'un instant le regard de blond et lui répondit par un léger sourire. Il ne savait pas si il devait être heureux qu'on s'intéresse à lui ou s'inquiéter de s'être fait remarqué. Les gens commençaient à s'agiter dans le train et des militaires sortirent leurs armes, imitant inconsciemment Jean Havoc. L'homonculus n'y prêta pas attention et se focalisa sur l'étrange sensation, sorte de sixième sens, qui l'envahissait. Quelqu'un dans ce train avait une encre spéciale tatouée sur le corps, un peu comme la sienne. Les homonculus étaient ils si fréquents? Lui qui pensait qu'avec la répression militaire il était l'un des seuls de son espèce... Un groupe de chiens de l'armée s'approchaient d'ailleurs de lui et du blond d'un air peu engageant. Castilde détourna le regard rapidement. Anxieux il colla sa tête contre la vitre, regardant les abords de la gare qui grouillaient de monde. Ne surtout pas donner des signes d'anormalité...
Dans sa valise, l'encre que contenait le livre tressautait, les lettres se rentraient les unes dans les autres, dissipant le texte. Le rouquin le sentit et se concentra un maximum pour éviter d'agiter tous les autres encres qui pouvaient se trouver autour de lui. Les soldats étaient maintenant à quelques mètres de la banquette d'Havoc, s'apprêtant à se mettre en action.

[Ça marche pour l'ordre!]

" Sans problème ! " répondit l'homonculus.

Elle commença par attraper celui qui tentait de rejoindre Jean, le frappa du tranchant du bras dans le dos et le laissa tomber au sol. Le deuximèe braqua son arme sur elle. D'un geste rapide et précis, Soraya retourna l'arme contre l'homme.

Elle démonta l'arme en un rien de temps. L'autre lança un coup de poing. Soraya esquiva passa derrière, et frappa dans le dos à des endroits bien précis.
L'homme suffoca, puis tomba en avant inerte.
" Qu'est-ce que tu m'as fait garce ?" s'exclama l'homme à terre.

Soraya se pencha et appuya dans son dos. L'homme poussa un cri.
"Je t'ai paralysé : une vieille technique Xinoise. Tu ne bougeras que quand moi je le déciderais." répondit l'adolescente.

Elle se releva. Par précaution, elle appliqua sa technique à l'autre homme. Ceci fait, Soraya se dit qu'il fallait peut-être voir où en était Jean.

En un instant, le blond était parti par la fenêtre, les soldats étaient passés à l'action et une demoiselle les avaient tous mit KO en moins de trois minutes. Castilde, lui, n'avait même pas eu le temps de bouger. Autour de lui, les gens paniquaient, se cachaient sous leurs sièges, se serraient les uns contre les autres. L'homonculus sortit son livre et s'approcha de Soraya, avant de l'ouvrir devant elle.

Je peux faire quelque chose?

Son seul moyen de communication, c'était l'encre. Le liquide avait suivit sa pensée et avait pris la forme voulue tout seul, sans que Castilde y prête attention. D'habitude il faisait semblant d'écrire mais en ce moment la situation ne s'y prêtait guère. L'air résolu, le roux attendait les instructions de Soraya. Si il voulait bien l'aider ce n'était pas par hasard. C'était d'elle qui devait posséder le même tatouage que lui il en était certain.

" Je crois. Mais ... vu la façon dont les lettres sont apparues sur cette page je crois qu'il s'agit de quelqu'un de mon espèce. " répondit Soraya.

Elle adressa un sourire amical à Castilde.
" Bonjour je m'appelle soraya Ludlow, enchantée."
Jean lui demanda quel était son lien avec Mustang, elle tourna la tête vers lui.
" Je ne peux rien te dire. Ce sera à lui de décider s'il te révèle ou non la nature de notre relation." annonça-t-elle.

Elle précisa à Havoc que les types au sol ne bougeraient pas tant qu'elle-même ne les débloquait pas. Cela étant, elle reporta son attention sur Castilde.
" Vous êtes un homonculus n'est-ce pas ?" demanda-t-elle avec sa douceur habituelle.

Castilde eut un sourire envers Havoc quand il constata sa réapparition. Le paysage défilait maintenant à travers les vitres du wagon et les passagers s'étaient moyennement calmés. Ils resteraient probablement suspicieux à l'égard du trio qui se tenait debout dans l'allée centrale mais cela ne leur porteraient pas préjudice. Le jeune homme déplaça le livre de façon à ce qu'ils puissent tout deux lire sans problème avant de refaire bouger l'encre.

Castilde Delarge, ravi de faire votre connaissance.

A sa seconde question, il marqua un temps d'hésitation. L'encre tremblota quelque peu avant de se discipliner en de nouveaux mots.

Je le crois, mais je n'en suis pas certain...

Embêté de ne pouvoir répondre à une question aussi élémentaire sur son état civil, il préféra détourner la conversation vers un sujet qui les concernaient tous.

Pourquoi les militaires ont ils attaqués?

Il regardait principalement Havoc. ce dernier n'avait eut à ses yeux aucun comportement digne de susciter la réaction qu'avaient eu les soldats. Etait il un criminel? Il n'en avait pourtant pas l'air. Alors pourquoi l'armée avait elle réagit?

( Je dois m'absenter, continuez si vous voulez.)

Castilde écouta attentivement les paroles d'Havoc. Il doutait sincèrement que cet homme puisse un jour réintégrer l'armée après ces évènements, d'autant plus qu'il avait été aidés par deux homonculus.Et alors qu'il aurait mieux valu rester à la campagne, ils se dirigeaient maintenant vers Central, ville grouillante d'uniformes bleus. Ils aurait intérêt à se cacher un temps et à se trouver des petits boulots pour survivre. Le roux envisageait de devenir bibliothécaire, libraire, ou au pire facteur ou colleur d'affiches. S'ils arrivaient à destination...

Ne peut on pas interroger ces soldats sur les raisons de leurs agissements? Je vous laisse le faire...

Ne pas pouvoir parler n'était pas quelque chose des plus facile dans la société actuelle. Pourtant il n'était pas vraiment muet, il pouvait produire des sons inarticulés, mais le fait d'avoir passé plusieurs siècles sans servir avait atrophié ses cordes vocales au point que même sa capacité de régénération peinait à leur faire retrouver leur état normal. Il aurait probablement fallu qu'il s'ouvre ma gorge pour que ça marche pas le résultat aurait été sanglant et pas forcément pratique. En attendant il se servait de son livre.

" Il a raison. J'en viens à me demander si ce sont de vrais militaires. Ce ne serait pas la première foisque des brigands piquent des uniformes." approuva Soraya.

Ce disant elle regardait les hommes au sol, un peu plus loin. Ces derniers étaient toujours dans l'incapacité totale de bouger. Le trio avait pris soin de s'éloigner pour discuter, et ne parlait pas bien fort.
" Je vais t'iader à les interroger. Je ne pense pas qu'ils résistent bien longtemps à ma méthode." reprit l'homonculus.

Non pas qu'elle ait l'intention de les blesser, mais simplement leur faire mal pour qu'ils se décident à parler. L'adolescente artificielle attendit la réponse de Jean.

Havoc s'attendait à devoir répondre à cette question, c'était d'une évidence ... Et c'était exactement ce qu'il voulait faire. Il enfonça les mains dans ses poches, puis aquiessa d'un signe de tête ...

" D'accord, allons-y. Soroya, fait attention à ce qu'ils ne s'en aillent pas ... Non non ! Ne t'en fait pas, j'ai totalement confiance en toi et en tes techniques .. spéciales ! Je parlais plus pour moi .. Ah là là .. Bref ! Allons voir ce qu'ils ont à dire, mais pas de torture tant qu'ils ne nous le forcerons pas ! J'ai horreur de ses techniques .. "

Il adressa un sourire radieux à ses deux nouveaux compagnons, puis s'éloigna à grands pas pour rejoindre les " soldats ", qui se tortillaient toujours sur le sol dur du train, suivit par les homonculus de très près ... Lorsqu'il arriva, il constata qu'ils avaient presque les larmes aux yeux, mais qu'ils étaient dans l'incapacité de les essuyer .. Il sourit ..

" Alors, crachez le morceau .. Êtes-vous des militaires ?

- Va te faire voir. "

Il se tourna vers les deux autres, et passa sa main droite dans les cheveux ... Apparemment, ce n'était pas vraiment la réponse qu'il attendait .. Dans un soupir, il dit à Soroya ..

" Eh ben, ça commence mal ... "

( Comme je l'ai dit plus haut, ils ne peuvent pas du tout bouger, donc ils ne peuvent pas non plus se tortiller. Ce n'est pas douloureux, leur coprs est simplement bloqué.)

Sans dire un mot, Soraya s'approcha de celui qui avait si gentiment répondu à Havoc. Elle pointa un doigt et appuya dans el cou. Le résultat ne se fit pas attendre.
" AAAAH MES YEUX ! Je ne vois plus rien !" s'écria l'homme.

" Relax c'est temporaire. Mais je peux recommencer autant de fois que nécessaire. Je connais des endroits plus douloureux aussi. Alors choisis : ou tu souffre ou tu parle." expliqua Soraya.
Pour confirmer ses dires, elle frappa dans le dos d'un coup vif.

" MES JAAAAMBES ! CA FAIT MAL !!!"

[Ah oui pardon ^^']

Havoc détourna les yeux, toujours en se frottant les cheveux, lorsque Soroya fit hurler l'homme à terre ... Cela n'avait rien d'effrayant, au contraire, elle se contentait d'enfonçer son doigt dans une partie de son corps pour qu'il ait mal à un autre endroit ... Cela s'appelait l'alchimie à distance .. Enfin, quelque chose avec " à distance " .. ^^ .. Enfin, quand l'homme se tût, il tourna de nouveau la tête vers lui ... Il s'accroupi pour qu'il puisse le voir .. Il colla pratiquement son nez sur celui de l'homme .. Havoc reposa sa question ..

" Êtes-vous des soldats ?

- N .. Noon !

- Vous êtes des brigands, alors ?

- On .. On peut dire ça, ou .. oui !

- Qui vous envoit ? "

Mais l'homme, à cette question, parut effrayé .. Il se renforgna, et s'il aurait pu bouger, il tremblerait de tous ses membres .. Havoc sourit, d'un sourire glacial, qui ne lui ressemblait absolument pas ..

" Soroyaaaa !

- NON ! Attendez, je .. Je vais parler !

- Je t'écoute ... "


[ La suite pour le prochain qui poste .. M'en fiche un peu de savoir qui c'est, c'était juste pour faire une intrigue dans l'histoire .. Donc soit vous dite que c'est un PNJ qui l'envoit, soit un mec (ou une fille ^^) du fo', et dans ce cas j'irais à sa recherche :P]

( Bon je prends )

Le gars pris une inspiration avant de répondre au grand blond.
" Il ... il s'appelle Shika Mokuta ... il nous a payés pour te supprimer. Les uniformes ... il les a piqués dans une petite caserne. "

" Shika Mokuta ... ce nom me dit quelque chose. Dis Jean, ce ne serait pas une affaire que tu as traité avec Roy par hasard ?" demanda Soraya, assise par terre.

Son fils lui parlait souvent des cas qu'il traitait. De cette manière Soraya était au courant de beaucoup de choses, et quand Mustang avait besoin d'un coup de main, l'homonculus pouvait intervenir en connaissance de cause.

Comme elle avait une excellente mémoire, le nom ne lui était pas inconnu.

Havoc réfléchissait.

" Shika .. Mokuta .. Shika Mokuta .. Oui, maintenant que tu me le dis, ça me dit vaguement quelque chose .. Mhh, avec Roy .. Ah, ce cher Roy ! Ehm, pardon, on ne parle pas de lui .. "

Il laissa échapper un petit rire. Il répara un siège à deux pas de lui .. Il alla s'y asseoir, et chercha au plus profond de sa mémoire .. Shika Mokuta .. Où et quand avait-il entendu-ce nom-ci ? Il enfonça sa tête dans ses mains, et ferma les yeux .. Mokuta .. Mokuta .. Ah ! Il releva la tête brusquement ..

" Ca y est, je me souvient ! Shika Mokuta, un petit trafiquant d'arme, qui n'a jamais réussit à faire fortune .. Je me souviens, il a décidé de faire ce travail après avoir été recalé à l'examen d'Alchimiste d'Etat .. un vrai nul, je m'étais bien marré ! Bref, peu de temps après, Roy et moi l'avons coincé dans une petite affaire sans interêt .. Il a réussit à s'en tirer avec seulement trois mois de trou .. Depuis ce jour, il noue une rancoeur sans précédant à mon égard .. Je dois dire que c'est flatteur, qu'il paye des gens pour me tuer .. "

Dans un soupir, il éclata de rire.

" J'ai eu peur pendant un moment, mais s'il s'agit de lui, nous n'avons pas grand chose à craindre ! Moi qui pensait que je ne pourrais plus réintégrer l'armée pour avoir attaqué des supérieurs .. Il ne s'agissait qu'en fait d'un petit loubard des campagne ! Pfiou, je suis libéré ! "

De nouveau, il laissa éclater se joie.

" Fais-en ce que tu veux Soroya ! "

" Oh je n'en ferais rien de particulier pour le moment."

Elle se releva et mit les mains sur les hanches.
" On les remettra à la police quand on arrivera. Si tu as des menottes elles sont les bienvenues. Par contre je suggère d'aller dénicher le rat qui les a commandité. Parce que si eux ont échoués, le prochain pourrait bien réussir." conseilla Soraya.

Elle ajouta qu'elle lui filerait un coup de main pour coincer ce Shika. Mieux valait agir tant qu'il ignorait sa défaite. Ils auraient l'effet de surprise. Soraya approcha ensuite de Castilde.
" Concernant votre problème de voix je peux peut-être vous aider, je suis médecin. Quel âge avaez-vous ?" demanda-t-elle gentiment.